Dans un entretien avec l’Agence iranienne coranique, il a indiqué : « Le Coran a été traduit en 147 langues alors que l’évangile a été traduit en plus de 2000 langues. »
« Le Coran, le Nahjol Balaghe et un résumé du « Osul Kafi » (les principes élémentaires) ont été traduits en russe, et les relations grandissantes entre l’Iran et la Russie exigent des recherches dans le domaine de la traduction », a-t-il ajouté.
Najafi a souligné : « La traduction du Coran est nécessaire mais doit être faite par des gens religieux et compétents. La Russie qui a été dirigée longtemps par des dirigeants musulmans, a toujours eu des relations très proches avec les pays islamiques. La première traduction du Coran par un chiite est celle de Nazem Zinalov, qui a tenté de remédier aux erreurs des traductions précédentes faites par des sunnites ou des chrétiens, et a aussi traduit de nombreux livres sur les règles et les sciences islamiques. »
« Un traducteur du Coran doit aussi avoir les connaissances nécessaires dans le domaine des sciences islamiques et du commentaire, présenter aux gens les sens véritables du Coran et tenir compte du terrain culturel des lecteurs. Le Centre de traduction coranique de Qom soutient les activités de traduction coranique et propose les livres de référence nécessaires, les traductions existantes, des livres sur l’Histoire de l’islam, la géographie et la linguistique, et tout ce qui est nécessaire aux traducteurs », a-t-il dit.