Prévision d’une croissance de la finance islamique au Bangladesh
Selon « The Business Standard », de nombreuses banques conventionnelles se concentrent sur l'offre de services islamiques soit en ouvrant de nouvelles succursales islamiques, soit en se transformant en banques islamiques à part entière.
Le gouvernement du Bangladesh a commencé à émettre des sukuk nationaux en 2020, et a lancé la quatrième série de sukuk en avril 2022.Ces politiques permettent aux banques islamiques et aux entreprises actives dans le secteur de Takaful (d’assurance islamique) d'investir leurs liquidités.
Cependant, la faiblesse des réglementations et du secteur bancaire est un frein au développement de la finance islamique. Le rapport Fitch indique que le secteur financier du Bangladesh est sous-développé et que la qualité des actifs, les investissements, la gouvernance et la surveillance du secteur bancaire sont faibles, en particulier dans les banques du secteur public.
Selon la Banque mondiale, environ seulement 47 % de la population adulte du Bangladesh avaient un compte bancaire en 2021, et 8 % des adultes qui n’ont pas de compte bancaire, ont mentionné des raisons religieuses.
Cependant, une croissance à long terme de la finance islamique est prévue au Bangladesh qui abrite la quatrième plus grande population musulmane au monde.
En août 2022, la « Securities and Exchange Commission » du Bangladesh a publié des règlements sur la création d'un « Conseil consultatif de la charia » pour aider à normaliser et à soutenir l'émission de sukuk. En septembre 2022, « Bangladesh Bank » a publié une politique sur le financement des sukuk verts, pour les banques et la finance, et les normes émises par « l'Organisation de comptabilité et d'audit pour les institutions financières islamiques » ont été acceptées dans une certaine mesure.
